« Sur les traces de l’immigration italienne »- le collectage -1-2011
« Di bocca in bocca…histoire d’une transmission » chants et témoignages de Torrio di Ferriere (PLaisance) enregistrées au prés des familles Brovelli et Masera à Fontenay sous Bois en 2011 avec la participation du Chœur de l’émigration sous la direction de Anna Andreotti et Margherita Trefoloni
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Pour la transmission écrite et orale de la mémoire de l’émigration italienne en France.
C’est un recueil de témoignages de personnes issues de l’émigration italienne en France. Les récits de leur parcours de vie, que ces personnes m’ont confiés, rendent compte des multiples causes du départ, des difficultés d’intégration sans renoncer aux liens avec l’Italie des origines. Ce livre CD aura une vingtaine de chants qui durent environ 1 heure, une création musicale des témoins, du choeur de l’émigration ainsi que les chanteuses de la compagnie.
Cela va nous permettre d’aider à financer le processus de création, fabrication, les salaires techniques et artistiques, le post production…etc
Calendrier prévisionnel
Sept 23 : Dernier enregistrent d’un des chants
Oct-Déc 23 : Mixage et montage du CD
Janv 24 : Sortie du Livre-CD
Genèse – Anna Andreotti
Enfant, je me souviens de mon père, médecin de renom, possédant une dose d’humanité et d’écoute incroyable : un rendez-vous à son cabinet pouvait durer au minimum 3/4 d’heure. Je me souviens de sa capacité d’écoute supérieure à n’importe quel médecin dans ma carrière de patiente, j’ai pu rencontrer, et qui dilatait toujours le temps hors de l’acceptable : parfois, non, souvent, le soir on ne dînait pas avant 22h30 pour l’attendre…Oui je me souviens de mon père parlant avec des patients au téléphone et en prendre l’accent tout au long de la conversation : ma mère en avait honte parfois, mais son ‘mimétisme ’ était sincère, au point que lui-même ne s’en rendait presque pas compte et la personne à l’autre bout du fil non plus… Mon père était un comédien né à son insu ! Il avait sûrement puisée ses grandes capacités d’empathie dans sa curiosité et sa capacité intarissable à observer les langages, le langage non verbale, le langage culturel, celui liée à une origine, pour comprendre, sans jamais émettre de jugements. Ce dont, cette capacité d’écoute prodigieuse, aurait pu en faire un heureux ethnologue, ou un dompteur d’ours, un anthropologue, et même un prêtre. Il a été médecin, sa famille a choisie pour lui. Malheureusement, je n’ai pas hérité de la patience et la disponibilité d’écoute de mon père ; le peut qu’il en est resté dans ma besace, cumulée à l’effort effrénée, que petite fille j’ai dépensée inutilement à la quête inachevée de la foi et les graines de folle créativité de ma mère, ont fait de moi une comédienne, sûrement atypique mais viscéralement honnête face aux jeux de l’imaginaire, au moins je l’espère.
Quelques dates :
1993 : Rencontre avec Giovanna Marini, grande musicienne, compositrice, ethnomusicologue et infatigable pédagogue.
Comme dans les meilleurs rencontres, elle a été le fruit du hasard, comme la naissance ou non d’un enfant, pourquoi ce jour-là ? pourquoi ces gênes là pourquoi ?… pourquoi un jeune attaché de presse dans de cinéma rencontré à une fête, devenu un amant le temps d’une saison, m’emmène dans un théâtre parisien écouter une autre femme italienne, (elles étaient 4 en réalité), qui chante la tradition de ma terre, terre que j’aurais tellement voulu oublier à cette époque, une terre que je ne connaissais pas au fond, que je méprisais parfois même. Les histoires que racontaient Giovanna ce soir-là semblaient parler d’un monde inconnu, des histoires que je croyais appartenir au moyen-âge de ma terre. Tout me paraissait exagérée, même méprisant envers ma culture. Je suis sortie de là, profondément en colère, est-ce cela ma terre ? Est-ce cela l’Italie ? rentrée dans l’Europe grâce à mon premier vote de citoyenne ? – Non fut ma réponse ! Mais comme un ver, cette autre Italie chantée par Giovanna, s’est mise à me ronger, du coté du chant, de la voix …Je chantais à l’époque dans une chorale de « chants du monde » en pensant être ouverte et, toutes voiles dehors, connaître ainsi les cultures les plus incroyables : l’iranienne, la zimbabwéenne, la tchèque, l’inuite… Mais quand on m’apprenait un chant italien mes cheveux s’hérissaient, les dents grinçaient et je pouvais devenir véritablement violente : je trouvais la prononciation inacceptable, la prosodie absurde et même les chants souvent très moches. Dans le Chœur des chants du monde certains allaient au cours de Giovanna Marini à Paris 8. J’étais étudiante à Paris 8, j’étais italienne, je me suis trouvée à suivre les cours d’ethnomusicologie appliquée aux modes paysans de la tradition orale italienne, à Paris 8 avec Giovanna Marini ! Je pense que c’est le meilleur acte involontaire de ma vie, ça me l’a changée !!!
Encore quelques petites dates :
2005 : mort de ma mère, j’hurle de douleur et comme un ordre interne, nécessaire, naissent comme une évidence les spectacles « Puisque tu es une fille » et « Laissez-moi chanter !! », véritables voyages introspectifs loin de la mère.
2009 : mort de mon père, cette fois-ci j’ai voulu interroger l’ensemble de ma filiation ! Et en janvier 2010 je démarre le projet « Sur les traces de l’immigration italienne ».
Il a fallu 45 ans, dont 23 loin d’Italie, pour que j’arrive à me poser la question des origines.
Je pense que l’empathie de mon père, la créativité de ma mère et la passion, l’analyse en perpétuel mouvement de cette « culture parallèle » de Giovanna Marini sont les vrais moteurs et les vrais outils humains qui m’ont permis cette recherche.
Etre ou ne pas être légitime
Mon illégitimité à faire de la recherche ! Je me suis posée maintes fois la question : qui suis-je ? Je ne suis pas anthropologue, pas ethnomusicologue, ni archiviste, même pas historienne ! J’appartiens à la catégorie que l’on appelle amicalement « des charlatans » : les « saltimbanques », les amuseurs de la compagnie….et maintes fois ça m’a été rappelé. Avant de partir en voyage et aussi pendant cette traversée de 10 ans je me suis nourrie de lectures, de films, de colloques, d’inoubliables rencontres comme celle avec l’ancien directeur du Musée d’histoire vivante de Montreuil : le professeur Gilbert Schoon qui face à mes doutes sur ma légitimité m’a dit « Les meilleurs collectes sont celles faites pas des amateurs passionnées ». Et d’autres beaucoup moins passionnantes …
Ce questionnement sur ma « légitimité » m’a poussé à chercher des stratégies, à m’inventer une méthode :
– je me suis placée , dans le rapport avec les témoins mais aussi les chanteurs ensuite, comme un vecteur. Je me suis donnée une fonction comme dans tout rituel. J’ai utilisé comme matière d’échange avec le témoin, ma propre existence : je suis émigrante moi-même, je comprends de l’intérieur cette déchirure, cette instabilité, cette volonté de réussir, le rapport à ceux qui restent, l’attachement à la maison, à la terre, aux paysages, le devoir envers la famille, les parents restés au pays, ce devoir de rendre moins douloureux l’éloignement, ou la revanche face à l’injustice qui nous place parmi ceux qui ont dû partir, la France avec son accueil parfois tellement rassurante face aux chaos italiens….bref mon illégitimité perdait un peu de force puisque je connaissais le monde des deux côtés !
C’est avec cette carte de visite, pas professionnelle, ni validée par un diplôme d’état, mais tout simplement humaine que j’ai établis le rapport avec mes témoins. Les témoins m’ont confié parfois comme on confie à un frère, à un fils leurs histoires, celles de leurs parents. Et moi, sous une forme de perpétuel échange, j’ai appris, à chaque témoignage, j’ai appris sur mon pays, sur son histoire, mais j’ai appris aussi sur celle de mon pays d’accueil, sur les sentiments, les déchirures, sur l’instabilité constante que l’émigrant porte en soi, où qu’il atterrisse, qu’il retourne au pays ou qu’il n’y retourne pas, mais aussi j’ai appris de la joie profonde, de la magnifique force que c’est de se sentir citoyen du monde.
Chaque interview j’apprends, je comprends, j’analyse. Chaque retranscription de témoignage est un deuxième voyage, le choix du vocabulaire, les choses que, sur le moment, l’on ne comprend pas complètement, le poids des mots vu là, sur une feuille, à l’écrit… et les chants !!!
L’autre arme contre l’illégitimité a été le chant traditionnel italien. En connaître des modes, connaître comment dans ce coin là de la péninsule on chante, quelles étaient les traditions etc… cela a été une autre clef qui a pu parfois ouvrir l’échange, l’enrichir et surtout me donner matière à étudier ensuite plus en profondeur.
Depuis 10 ans je voyage immobile (ou presque de famille d’immigrée à famille d’immigrée) partout en Italie, tout en restant en France, de village en village que je n’aurais pas connu autrement.
Le troisième levier qui a permis d’enrichir les échanges lors des interviews et de démontrer un peu de ma légitimité, ont été les spectacles et les concerts. Après chaque spectacle des personnes venaient nous parler voulant témoigner, eux aussi avaient des histoires à raconter, ils avaient des chants à nous transmettre… Un de plus grands regrets a été celui de ne pas matériellement pouvoir aller chez tout le monde….
L’énergie vitale du projet et le sens ont été constamment alimentés, questionnés, enrichis grâce à tous ceux qui ont participé à ce voyage :
Le Chœur de l’émigration, les comédiens, la Chorale de Dijon mais aussi Tante Voci di Metz, Les Voix de Garenne, les Canterine de Nantes ….chacun a porté une pièce à ce puzzle.
Sur les traces de l’immigration italienne est devenue une véritable histoire d’ une communauté qui entre témoins, chanteurs, acteurs, musiciens, a mobilisée je pense pas moins de 200 personnes , plus de 80 témoignages, une dizaine de spectacles, 6 Chœurs qui ont appris au moins une partie du matériel transmis, dont 5 qui sont venus le chanter sur scène , un partage dans les écoles et lycées mais aussi à la Philharmonie de Paris dans les atelier pédagogiques, une dizaine de comédiens, 6 musiciens professionnels, des semaines pour trouver une cohérence dramaturgique aux différents récits sans compter les heures de dérochage (minimum 5 jours pour un témoignage de 2h), de recherches musicales, d’arrangements et de transmission….
Le livre CD
13 ans sont passées et je pense qu’il est arrivé le moment de ranger un peu tout ce matériel que nous a habité, traversé et questionnée.
Pendant cette période particulière qui a vu la suspension de tout ceux qui, dans une pratique animait nos vies on a décidé de démarrer le projet d’un livre CD. Mais vu la masse de matériel en notre possession on a décide de nous concentrer sur les premiers enregistrements faits de chants.
Les enregistrement que vous trouverez dans cet ouvrage correspondent à la rencontre de la famille Brovelli en novembre et décembre 2010.
Le contact à été Remy Albaric qui est rentré a fait partie du Chœur du début. Ancien Professeur d’anglais à la retraite Remy connaissait Monsieur Brovelli lui aussi enseignant à la retraite. L’importance d’un lien d’amitié et d’estime entre le ‘passeur’ et le témoin ont été fondamentaux dans interviewe. Le lien de confiance a permis dans une conversation simple et détendue de toucher pas mal de thèmes qui ont changé profondément ma façon de voir ce monde que je commençais à découvrir.
La famille Brovelli s’est installé en France à partir du 1930, la mère de Anne Marie et Jean Pierre est arrivée à l’age de 15 ans pour faire la lavandière….. Elle proviens du village de Torrio di Ferriere en province de Plaisance. Ce coin des Apennins c’était une zone que je ne savais pas comme sujette à l’émigration. Je connaissais plutôt celle du versant toscan qui avait en partie touché ma famille en Garfagnana au début du XXeme et celle entendu à San Pellegrino al Cassero lieu de villégiature de ma famille près de Pistoia où dans les souvenirs des vieux la France venait évoquée comme lieux d’incompréhension profonde : « la carne la chiamano le ghiande*, l’Arno lo chiamano il Rono* ! ». Actuellement la province de Piacenza c’est une zone plutôt riche et prospère. A partir de la rencontre avec la famille Brovelli par contre comme une poche oubliée qui se rouvre j’ai collectée huit témoignages cette année là dans l’est parisien entre Montreuil et Fontenay de familles en provenance de ce coin d’Italie.
Les rencontres ont eu lieu au domicile de Monsier Brovelli.
La première seulement avec Jean Pierre Brovelli, qui comme un vrai italien m’a reçu dans sa cuisine.
À la deuxième rencontre, plus institutionnelle dans le salon, à la française, ont participé aussi la sœur de Monsieur Brovelli Anne Marie et Luisa Masera Peroni originaire du même village et ancienne voisine . Les deux femmes ont été appelées par le frère pour pouvoir me transmettre les chants.
Mme Brovelli comme voix haute et Mme Masera comme voix basse.
* « La viande ils l’appellent le gland et le fleuve Arno le Rhone ! »
Anne Marie Brovelli avait eu une expérience de chants traditionnel autre que celle liée à sa famille avec le travail que le Professeur Aldo Vitale** avait fait dans les années 70/80 à la Maison d’Italie autours des chants des immigrants italiens. Des traces de ce travail initié grâce à l’énergie du professeur Vitale et qui a été brutalement interrompu à sa mort je l’ai retrouvée aussi au près d’autres témoins toujours comme une expérience valorisante et important pour eux.
Sûrement cette réalité passée a induit Anne Marie a pré-enregistrer les chants avec son dictaphone et a proposer des tonalités de peur que la mémoire égare les deux autres chanteurs : Jean Pierre et Luisa. Dû le son du dictaphone qui se mélange aux voix , cette double source qui caractérise les enregistrements.
Autre souci c’est ma voix, appelée à soutenir Mme Luisa qui apparentement ça faisait plusieurs dizaines d’années qui n’avait plus chanté. Anne Marie m’a plusieurs fois invité sur des chants en soutiens…mais pour la plus part je ne les connaissais pas, ni je ne les avais jamais entendus….d’où les différents erreurs et imprécisions….
À perturber l’enregistrement il y a eu une tension posé par la présence de la camera. Ça été la seule et unique fois où j’ai essayée de filmer, l’outil de captation de l’image est difficile à oublier, celui du son est souvent oubliée même par intervieweur.
Le répertoire
Le répertoire est très intéressant. On peut trouver des chants de différents origines :
– un répertoire de chants probablement arrivée au village des tincées de la Grande Guerre 1915-18 comme : « Le scarpette/Cara biondina » « Era una notte che pioveva » « la Chiesetta alpina », « Vogliamo le bambole » et même le chants que les témoins définissent comme le chant typique de leur village « Piemontesina bella », chants d’Alpins, chansonnettes réappropriées aux répertoire traditionnel
– des chants liées aux échanges ‘chantants’ dans les rizières. Mme Masera d’ailleurs raconte son expérience de mondina comme « Sciur parun » « Per bella sei ben bella » « Oddio quanta polvere » « la mia mamma mi diceva » « era di maggio »
– des chants plus ‘archaïques’ appartenant au corpus des chants traditionnels du nord de l’Italie répertoriées en partie dans le Nigra comme : « Mariulin bella mariulin » ou « Cancelliere », « E bussa e bussa », « Le Carrozze »
**Ercolina Zabarino qui fait partie du Choeur de l’Èmigration depuis….a connu et travaillée pour Aldo vitale à la Maison d’Italie le rappelle ansi : « Era professore d’italiano all’Università di Paris III, Direttore della casa per Studenti » Maison de l’Italie « alla Cité Universitaire, e aveva fondato negli anni ’70 (non so quale di preciso) » l’Associa-tion pour la Diffusion de la Chanson Populaire italienne en France » e invitava spesso cantanti, al maschile e al femminile, per spettacoli sia alla Maison stessa, sia al teatro della Cité Universitaire, sia altrove. E cosi che ho conosciuto Giovanna, Caterina Bueno, I pastori sardi, il Grecanico Salentino, ecc.ecc. Io poi avevo avuto il suo appoggio per fare une « tournée » in Francia dei gruppi canori/femministi italiani, di Roma, Padova (che riven-dicava il salario al lavoro domestico), Bologna (la cantante si chiamava Antonietta… che poi ha fatto carriera), dopo uno spettacolo al teatro della Tempête , abbiamo fatto una tournée a Nizza e Toulouse.. Erano venuti anche Dario Fo e Franca Rame, io avevo tradotto come potevo il testo in francese. Ho anche un ricordo di una impro tra Dario Fo e Giovanna (Marini n,.d.r), veramente assai simpatica . L’Associazione col passare del tempo è diventata meno attiva, e Aldo è morto nel mese di giugno del 1989.
– des chants relevant du répertoire ‘génois’ avec des clairs signes faisant supposer la présence de la pratique du trallallero*** qui sûrement devait faire partie de traditions locales comme : « Parlemu un po’ de osti » et « oh ba cicin ». La position du village de Torrio relevant administrativement de la province de Piacenza est dans la réalité plus près de Genova Chiavari.
– Un seul chant du répertoire liturgique vient remémorée : « Immacolata bella » même si dans les souvenirs communs des témoins la pratique du chant dans les processions et dans les rituels de Pâques restent clairs.
– et un seul chant provenant du répertoire du groupe monté par Aldo Vitale** : « La filanda de Grisalba »
Dans la plus part des chants une empreinte syllabique et une suggestion avec l’utilisation de la syllabe d’une rythmique à 3 temps (‘giù sù sù’’comme disent sans glissée entre les temps qui pourrait s’aparenter au valze) qui pet faire penser à leur utilisation comme chants à danser typique de ce coin des appennin que aujourd’hui on appelle Le quattro provincie.
Nous avons sélectionnée pour souci de place des extraits des témoignages de J.P. Brovelli et Luisa Masera-Peroni, pas de Anne Marie n’ayant pas souhaiter témoigner.
À coté des chants originaux nous avons sélectionnées des enregistrements, des concerts et spectacles par le Chœur de l’émigration fait pendants ses 10 années de vie de « Sur les traces de l’immigration italienne » et enregistrée lors e répétitions les chants maintenant faisant partie de notre répertoire.
Tous les chants transmis n’avaient pas été intégrés aux spectacles et nous avons donc procédé à d’autres enregistrements ou, quand il n’y avait pas de support live, à des enregistrements travaillées pendant le confinement soit en ligne et ensuite montées soit en petits groupes.
Cela nous a paru aussi important : voir comment un chœur interprète, assimile et digère ce répertoire pour le faire propre.
Vous trouverez aussi dans le livret des transcription faite par Magali Germain et des photos de Veronica Mecchia faites lors de la deuxième rencontre avec les familles Brovelli et Masera. D’ailleurs on entends son appareil faire click souvent dans les enregistrement. Veronica a su avec sa discrétion et sa présence humaine et sensible accompagner les premières interviewes du projet. On était deux femmes italiennes, une aurait pu être la fille des témoins l’autre la nièce…Mais aussi vous trouverez quelques photos des archives familiales et aussi quelque photo des spectacles.
Anna Andreotti